- Citation :
- Ce travail est sous licence Creative Commons:
http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.5/deed.fr
Paternité - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 2.5
Vous êtes libres : * de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public
Selon les conditions suivantes :
* Paternité. Vous devez citer le nom de l'auteur original.
* Pas d'Utilisation Commerciale. Vous n'avez pas le droit d'utiliser cette création à des fins commerciales.
* Pas de Modification. Vous n'avez pas le droit de modifier, de transformer ou d'adapter cette création.
* A chaque réutilisation ou distribution, vous devez faire apparaître clairement aux autres les conditions contractuelles de mise à disposition de cette création.
* Chacune de ces conditions peut être levée si vous obtenez l'autorisation du titulaire des droits.
Ce qui précède n'affecte en rien vos droits en tant qu'utilisateur (exceptions au droit d'auteur : copies réservées à l'usage privé du copiste, courtes citations, parodie...)
Voilà ça c'est fait, désolé je suis parano
« Trois », Richard Lacherade, 2006(obligé de mettre mon vrai nom pour la licence...)
I.
Boeuf aux cornes dorées, route pavée d'étoiles,
Tes yeux on transporté dans les déserts du temps
Les roses de son corps et ton cuir tous les voiles
Qui dansaient au soleil des jardins de l'Orient.
Tout flotte encore vers là où les cieux se meuvent;
C'est un calice qui ne sais pas contenir
En son argent sacré les eaux du triste fleuve.
Et j'ai vu sous ses pas la plaine refleurir.
J'ai traversé l'Asie en rêve, pèlerin,
Gagnant une vallée aux confins de la Perse
- L'ombre de la montagne et des flots qu'elle y verse -
Là-bas je la revois, elle et ce vieux chemin.
Dans ses bras dangereux mon espoir s'abandonne,
Blasphème pour le temple où meurent les Gorgones.
II.
Il y a des jardins parfaits aux milles roses,
Des châteaux somptueux de plaisirs palpitants,
D'anciens flots chamarrés aux couleurs du couchant,
Et un soleil craintif n'éclairant nulle chose.
Recevant dans leurs corps l'ivresse et Cythérée
Des prêtresses du Dieu, chevelures défaites;
Ou bleues comme la mort des Déesses glacées
Qui au fond de la Nuit font l'amour aux ascètes.
Et puis il y a toi qui comme une Peithô
M'a souvent amené au nulle part suave
- Lointain et sans bouger, béni par tes entraves -
Tu donne ô ma Kourê un noir coquelicot:
Voilà où ces beautés ont trouvé leurs racines.
J'ai trop longtemps pensé, viens à moi Assassine.
III.
Un rêve de Chypre, tissé, ensorcelant,
La Muse à dessiné du temple de ses gestes;
Parlant à tous les sens elle dit sagement:
« Je suis comme la Nuit, Belle Sombre et Céleste. »
Et elle chante enfin les confins de ces eaux
Les extrêmes pays, les remparts des limites
Saturés de pensées et enivrés de mots,
Où cesse la raison, où se taisent les mythes.
La Fille d'Océan offre un Onde Sacrée,
Ses pleurs, ceux de Nêstis; est-ce le Miel de l'Antre?
- Sa robe dénouée glisse au bas de son ventre -
L'Ambre encore, bijou de la femme adorée?
Lécherait-on ce soir d'un amour qui l'alarme
Sur ses seins l'Ambroisie, pourpre comme des larmes..?
C'est un énorme effrort pour moi de passer outre ma parano de me faire piquer mes oeuvres. M'enfin ça sert à quoi si personne les lit, lol
Enfin si ça intéresse des gens l'adresse du site secret que je viens de faire où il y a (plein) d'autres poèmes est négociable par MP.