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 Un peu d'histoire "Salem et la peur de l'inconnu

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Alaïena
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Alaïena


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Un peu d'histoire "Salem et la peur de l'inconnu Empty
MessageSujet: Un peu d'histoire "Salem et la peur de l'inconnu   Un peu d'histoire "Salem et la peur de l'inconnu Icon_minitimeMar 6 Fév - 21:54

En 1484, le pape Innocent VIII lance le signal de la chasse aux sorcières en rédigeant une bulle papale organisant sa lutte contre la sorcellerie et élargit la mission de l'Inquisition aux « praticiens infernaux ». La persécution est véritablement lancée à grande échelle après la publication en 1486 du Malleus Maleficarum, par Heinrich Kramer et Jacques Sprenger, deux dominicains. Il s'agit d'une enquête commanditée par l'Inquisition qui décrit les sorcières et leurs pratiques, et les méthodes à appliquer pour les reconnaître. Le Malleus Maleficarum, ou "Marteau des sorcières" en français, il est réédité plus de vingt fois. Bien que rapidement rejeté par l'Inquisition, le manuel rédigé par les deux Dominicains servit de référence à la justice séculière qui jugeait les sorciers.
Suite à cet ouvrage commence un mouvement systématique d'arrestations dans toute l'Europe. Surtout en Allemagne, en Suisse et en France, mais aussi en Espagne et en Italie. Cette première vague dure environ jusqu'en 1520. Puis une nouvelle vague apparaît de 1560 à 1650. Tant les tribunaux des régions d'obédience catholique que de celles abritant la Réforme envoient les sorcières à la mort. Historiens et chercheurs estiment aujourd'hui le nombre de victimes entre 50.000 et 100.000. Un chiffre élevé en proportion de la population européenne de l'époque. (D'aprés de chiffre ressent on estime que bien plus on était sacrifiée)
L'usage systématique de la torture (sauf en Angleterre) permet d'obtenir des aveux aussi détaillés que fallacieux. Les accusés connaissent généralement bien le scénario du sabbat diabolique, popularisé par les livrets de colportage et les contes de la veillée, et beaucoup vont au-devant des demandes des juges, soit par peur, soit par mythomanie ou pour assouvir des haines personnelles.
Les victimes des procès en sorcellerie sont à 80 % des femmes, et appartiennent en majorité aux classes populaires. Les condamnations pouvaient parfois être étendues à leurs enfants, surtout s'il s'agissait de filles. Les juifs, homosexuels, marginaux et « errants », pauvres hères et vagabonds, « gens du voyage » font aussi partie des victimes.
En France, la persécution s'arrête pratiquement après 1680. Le Parlement de Paris, beaucoup moins « démonomane » que les justices de province, finit par nier toute réalité aux pactes sataniques et aux maléfices, ce qui ôte leur fondement aux poursuites. Seuls sont réprimés les empoisonnements et crimes sexuels pratiqués par certains groupes.Les grandes persécutions se terminent vers la fin du XVIIe siècle. Les dernières victimes sont brûlées ou décapitées, Anna Göldin dans la Suisse protestante en 1782, et deux autres dans la Pologne catholique en 1793.
L'émancipation


L'accusation de sorcellerie est également utilisée pour condamner une certaine émancipation féminine vis à vis des contraintes de la société médiévale. Ainsi, lors de son procès pour hérésie, on reproche à Jeanne d'Arc de porter des habits d'homme - ce qui était alors un délit passible de la peine capitale, et est toujours interdit en France bien que passé dans l'usage - , d'avoir quitté ses parents sans qu'ils lui aient donné congé, et de monter à cheval. Ensuite ces femmes travaillent, et la relative indépendance économique dont elle jouissent les fait sortir des normes et du rôle imposés à la féminité.

La sexualité


On reproche également aux sorcières leur sexualité. On leur prête une sexualité débridée. D'après le Marteau des sorcières Malleus Maleficarum, elles ont le “vagin insatiable”. Les sabbats qu'on leur reproche sont l'occasion d'imaginer de véritables orgies sexuelles. Mais l'Église stigmatise surtout une sexualité subversive. Les vieilles sorcières sont réputées faire l'amour, chose que l'on n'imagine pas au Moyen Âge. De plus, d'après l'Église, les sorcières apprécient dans l'amour les positions contre nature : en particulier, elles chevauchent volontiers leurs compagnons. On retrouve ici dans la sorcière la figure de Lilith, que la tradition juive présente comme la première femme d'Adam. Formée par Dieu à l'égal de l'homme, Lilith aurait abandonné Adam car il refusait de se livrer au jeu de l'amour en dehors des positions traditionnelles.Dans une société où l'homme doit être supérieur à la femme cette sexualité est inacceptable.

Le satanisme


Enfin, les sorcières sont censées avoir commerce avec le diable. On développe pour mieux les rejeter toute une légende et une iconographie autour de ces pratiques : sabbats, messes noires, sacrifices, sorts jetés… Il s'agit en réalité de stigmatiser les reliquats de religions paienne.
La réhabilitation


Le premier à réhabiliter les sorcières fut Jules Michelet qui leur consacra un livre en 1862 Il voulut ce livre comme un « hymne à la femme, bienfaisante et victime ». Mais il ne leur reconnaît pas véritablement le droit à l'émancipation. Il faut attendre les mouvements féministes des années 70 pour voir apparaître le thème sous un jour positif. Les représentantes de ces mouvements s'en sont emparé et l'ont revendiqué comme symbole de leur combat. (Sorcières de Xavière Gauthier pour ceux qui souhaite faire des recherches)

Des centaines d'analyse ont était depuis ce jour était écrite, certaine sont mondialement connu, d'autre n'éxiste plus. Je ne ferai que une conclusion bref.
Cela fait partit de notre histoire, nous ne devons pas oublier c'est femme, nos ancétres parfois. La folie et la peur de l'inconnu à fait faire un immeuse gachie et malgré tout aucune idée de vengance ne doit être dite. Parce que à la différence de c'est personne, la connaisance nous aide à croire en un monde meilleur.

Voila fini !

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